Les cosaques à Val-de-Mâlon (~1815)

Les cosaques à Val-de-Mâlon (~1815)

Attention

Cet article est un témoignage qui n’est pas confirmé par des sources vérifiables. Les informations contenues dans ce récit sont donc d’un niveau de fiabilité assez faible.


Voici un vieux récit qui, par la tradition orale, a parcouru pas moins de sept générations.

Ma mère le tient de sa grand-mère Jeanne : grand-mère Annette (Anne MICHEL, 1833-1909) disait à sa fille grand-mère Nathalie (Joséphine BERAULT, 1857-1935) avoir souvent entendu sa grand-mère raconter le passage des cosaques dans son village du Vau-de-Mâlon (aujourd’hui Val-de-Mâlon) du temps de Louis XVIII.

Elle se souvenait avoir eu très peur. On racontait que les cosaques coupaient les doigts pour récupérer les bagues. Elle avait fait coucher ses deux filles « qui étaient déjà grandes, 11 et 13 ans » pour les faire passer pour des malades contagieuses. Tout le village s’était barricadé, les gens s’étaient cachés, on avait peur des francs-tireurs. Au final les cosaques sont bien passés, mais ne s’y sont pas arrêtés.

Au vu de l’arbre généalogique il semble qu’il s’agisse de Clotilde ROBINEAU (1772-1838) qui a eu ses enfants au Val-de-Mâlon et y est décédée.

Jeanne Préau

1901-1994
Mon arrière-grand-mère

Félix Préau

1880-1915
Père de Jeanne Préau

Joséphine Bérault

1857-1935
Mère de Félix Préau

Anne Michel

1833-1909
Mère de Joséphine Bérault

Léonard Michel

1796-1879
Père d’Anne Michel

Clotilde Robineau

1772-1838
Mère de Léonard Michel
Mère des deux filles déguisées en malades contagieuses pendant le passage des Cosaques

Les cosaques sont bien arrivés à Paris en 1815, ils campaient sur les Champs-Elysées.

Pour les enfants de Clotilde, on trouve un garçon et une seule fille, Marie, née le 27 prairial an 12 (16 avril 1804). Elle avait donc bien 11 ans en 1815. Aucune trace de l’aînée n’a été retrouvée dans les registres.

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