Restif de la Bretonne – 1

Restif de la Bretonne – 1

Nicolas Edme RÉTIF dit Nicolas Edme Restif de la Bretonne, est né à Sacy (Yonne) le 23 octobre 1734 dans une maison en face de l’église qui appartenait à Edme BOUJAT (Sacy 1672- Sacy 1733), premier mari de Barbe FERLET (Accolay 1703- Sacy 1771) mère de l’écrivain. Rétif comme il sera nommé ici, est décédé le 3 février 1806 au 10 rue de la Bûcherie à Paris 05. Ces deux adresses portent une plaque commémorative. Il existe également une plaque commémorative rue des Bernardins à Paris 05 sur la façade d’un immeuble où se trouvait l’atelier d’imprimerie de l’écrivain qui s’y installa en 1781, c’était à l’époque le numéro 10 de la rue. Un atelier de reliure se trouve de nos jours dans cette même rue à quelques mètres de ce lieu historique.

L’écrivain a été inhumé au cimetière Sainte-Catherine [1] qui a été fermé en 1824. A partir de 1785, les cimetières parisiens ont été relevés, pour insalubrité ou pour travaux d’urbanisme. Les ossement ont alors été transportés dans les catacombes. Les derniers dépôts datent de 1860. 

faire-part de décès de Rétif de la Bretonne

Voyez mon Calendrier, morceau important de mon Histoire, dans lequel je célèbre la 
mémoire des 366 femmes principales avec qui je me suis trouvé en relation. Cette 
espèce de Table de ma Vie, est destinée à les réunir toutes sous un seul point de vue. 
Quelques-unes ne sont pas indiquées dans l’Histoire alors le Calendrier entre dans les 
détails nécessaires, et devient ainsi partie intégrante de l’Ouvrage. Quand plusieurs 
femmes n’ont qu’un trait, elles sont au même jour

Monsieur Nicolas ou le cœur humain dévoilé – Restif de la Bretonne

 MON CALENDRIER

Hier, 14 septembre 1790, l’âme encore émue, la tête encore
remplie du vingt-unième anniversaire de la rue Saintonge
que je célébrais ce jour-là, il me vint en idée d’écrire mon
CALENDRIER, c’est-à-dire la liste des femmes et des hommes dont il
est parlé, soit dans cet ouvrage-ci, soit dans le Drame de la Vie.
Après y avoir réfléchi mûrement, il m’a paru que mon Calendrier,
tel que je le concevais, formerait une table utile, et peut-être
nécessaire. L’ordre sera chronologique : ce qui veut dire que
mes plus anciennes connaissances rempliront les premiers mois.
Je ne répéterai pas les détails déjà consignés dans cet ouvrage-ci.
Souvent, il y aura deux femmes sous un seul jour. La raison en est
que, mon Calendrier embrassant plus de soixante ans, plusieurs
femme y peuvent coïncider. En marge seront par première et
dernière les années qu’aura duré la connaissance *. J’aurais donc
à commémorer beaucoup plus de trois cent soixante-six femmes
Je citerai quelquefois la page où se trouvent les personnages
commémorés.
Voilà quel est l’ordre que je vais suivre. J’ajoute que je diffé-
rencierai par la grosseur du caractère les Objets les plus intéres-
sans, tels que JEANNETTE, COLETTE *.

Mon Calendrier – Restif de la Bretonne

 Les deux premières personnes célébrées par Rétif sont ses père et mère.

Rétif de la Bretonne, portrait de 1787

[1] Le cimetière Sainte-Catherine se trouvait dans le 13ème Arrondissement de Paris, dans l’espace compris entre le Boulevard Saint-Marcel, la rue des Fossés Saint-Marcel et la rue du Fer à Moulin. Le cimetière ouvert et béni le 02 octobre 1783 recevait 4000 corps par an était saturé à la fin du 1er Empire. Il sera fermé le 25 juillet 1824. Plusieurs personnalités et exécutés y ont été inhumés. Voir Wikipedia

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